Si en tant que touristes, les mangas cafés peuvent sembler une solution d’hébergement pratique et relativement peu chère, pour certains japonais, la réalité est différente : ils y vivent.
À Tokyo, il y a ainsi plus de 4000 de ces réfugiés des mangas cafés, dont environ 40% n’ont aucun autre endroit pour vivre.
En très large majorité des hommes (98%) et dans la trentaine (40%), les raisons qui les conduits la sont en partie liées à la perte du travail :
- 32.9% perte du travail et impossibilité de payer un loyer
- 21% perte du travail et fuite du foyer
- 13.3% détérioration des relations avec la famille
- 7.9% problèmes de dettes
- 5.4% problèmes d’argent en général
- 5.4% volonté de quitter le foyer
- 4.2% il était devenu difficile de vivre avec les colocataires
- 9.9% autres, sans réponse
Ils survivent généralement de baito (41%) et gagnent ainsi entre 50000 et 150000¥ par mois (60%).