Le silence
Du silence sur le blog, sur les réseaux sociaux, un peu partout en fait. Et ça fait du bien.
Des projets, un démarrage puis le silence
J’avais annoncé ce que je voulais faire du blog et de certains projets a coté. Mais tout est tombé a l’eau quand j’ai quitté mon boulot. Beaucoup de temps libre, c’est sur. Mais aussi pas la tête à ça.
Surtout en démissionnant fin février ce qui signifie que les RH sont occupés à 150% à recruter de jeunes diplomés entre février et fin mai. Donc si vous avez un peu d’expérience, la moindre excuse est bonne pour éliminer votre candidature et réduire la pile de CVs.
Et le temps court. Et le silence s’installe.
Certains projets avancent. Différemment. Vu la demande en IT au Japon, je me suis remis dans la course. Du python, de l’analyse de données, de la visualisation. Des choses qui me serviront dans tous les cas. Certaines que je pourrais partager ici.
Et un silence volontaire sur les réseaux sociaux
Dans le même temps, j’avais continué à être plutot actif sur les réseaux sociaux. Twitter principalement.
Et puis, j’en ai eu assez. Des gens que je suivais pour leur infos sur le Japon ou l’Asie se sont soudain mis a spammer sur les élections américaines, britanniques, françaises. Dans des volumes très différents.
Et même si j’adore apprendre de nouvelles choses, je déteste qu’on me force la main.
Le cycle d’infos, l’hypersensibilité à la moindre virgule, l’absence de perspective temporelle, l’amnésie collective, les répétitions en pagaille entre comptes, les reprises de contenus et ceux qui s’en plaignent mais le pratiquent, le prosélytisme crasse…
Et le nouveau cycle de blogs et chaines YouTube sur le Japon qui ressassent le même contenu. Au bout d’un moment, il est temps de creuser par moi-même.
Le silence des anciens
Ces derniers mois, j’ai aussi eu l’occasion de rencontrer des Français au Japon depuis 20, 30, 40, 50 ans. Une vision rafraichissante du pays. Des gens qui sont la pour vivre le Japon, pour créer. Faire.
La majorité vivent leur vie. Sans trop la raconter. On pourrait croire à une différence de génération, si certains n’avaient pas aussi écrit des livres, n’étaient pas aussi régulièrement publié à droite à gauche. La présence est différente.
Quand ils racontent c’est différent aussi. Pas sous la forme de listicles buzzfeed cependant. Ou de n-ième découverte des miracles du combini. En étant connecteur en tenant un restaurant, un bar, des événements a droite a gauche. En passant la certification de guide et partager l’esprit de Tokyo. En montant des entreprises et essayer de les faire vivre. En jonglant entre freelancing et vie de famille.
En vivant pour eux-mêmes.