C’est grâce à Stéphanie que j’ai mis les pieds pour la première fois dans un sento, bien qu’ayant vécu littéralement juste à côté pendant plus de 6 mois sans jamais passer la porte. Et à partir de ce jour, j’y suis retourné régulièrement et je participe aux sento Kais et événements qu’elle organise dans les différents sentos de Tokyo.

J’ai donc suivi avec intérêt toute la genèse de son livre. Et son aventure dans le monde de l’édition japonaise, mais ce sera sans doute pour un autre fois.

Les sentos, des musées ?

C’est le parti pris du livre : présenter les sentos comme des lieux d’art et pas uniquement comme des lieux de baignade.

A ce titre, le livre fait la part belle aux photos. Même sans lire le japonais, il est facile de se rendre compte de la variété des styles et des techniques utilisés pour la décoration des bains et des bâtiments en général.

Un musée à taille humaine

Au delà de la passion de Stéphanie qui transparaît bien dans toutes les pages du livre, c’est l’aspect humain, communautaire qu’elle met en avant.

On est rarement seul dans un sento et le sento lui même est intégré dans sa communauté et c’est peut-être l’aspect le plus marquant des sentos. Les musées ou les galeries d’art peuvent être impressionnants, froids alors que les sentos sont un lieu de chaleur humaine, d’histoire et ça participe à l’appréciation du lieu.

Le mot de la fin

Pour changer, je ne râlerais pas : le livre vaut vraiment le coup et je ne touche rien pour dire ça. Que ce soit pour préparer votre voyage au Japon ou juste pour profiter des photos.

Si vous êtes au Japon, il est disponible un peu partout, y compris dans 200 bibliothèques municipales. En France, vous pouvez le trouver chez Junkudo, soit dans leur boutique parisienne, soit en ligne.

L’occasion également de rappeler le site de Stéphanie : Dokodemo Sento.

Sur ce, je vais profiter d’une accalmie de l’averse pour aller me réchauffer dans mon sento local.