Les émissions de divertissements de la télévision japonaise ne brillent pas par leur finesse et ceux du nouvel an ne dérogent pas à la règle.

En plus du fameux concours de chansons Kohaku, pillier de la NHK, les autres chaines ne sont pas en reste.

Un classique des émissions comiques du nouvel an : Blackface

日本は好きだ。13年住んだし、日本に良いことが起きるように祈ってる。2020年オリンピックで黒人アスリートのためにブラックフェイスのドゥーワップをやらかすんじゃないかって真剣に不安だ。いますぐやめろお願いします #StopBlackfaceJapan #日本でブラックフエイス止めて pic.twitter.com/MKug38kP4f

— Baye McNeil (@BayeMcneil) December 31, 2017

Voila.

Et si en plus ce n’était pas quelque chose qui arrive régulièrement à la TV au Japon.

Le thème de l’émission de cette année étant en plus « American police », les producteurs auraient pu se renseigner un minimun vu les mauvais traitements coutumiers desdits policiers envers les afro-américains.

Et, en parlant de violence, ça nous mène au deuxième sujet du jour :

Une vengeance contre Becky ?

Nihon TV, dans son émission comique Downtown no Gaki no Tsukai ya Arahende!! a reçu Becky, Talento très populaire jusqu’en 2016 et lui a réservé un traitement douloureux.

Une talento maintenue sur une table pendant qu’elle se fait botter par une pratiquante de Muay Thai ? Sérieusement ?

En début d’année, les tabloids japonais avaient révélé que Becky, bénéficiant jusque là d’une réputation parfaite, avait une relation avec un chanteur venant juste de se marier, ce qu’elle ignorait initialement. Les attaques s’étaient alors concentrées sur elles, lui faisant perdre tous ses contrats et sponsors et lui faisant traverser le désert médiatique pendant 6 mois.

Le chanteur en question lui a continué sa carrière comme si de rien n’était.

Le traitement réservé à Becky lors de l’émission semble montrer que le show-biz japonais n’en n’a pas fini de maltraiter la talento. « On a accepté que tu reviennes, mais on n’en n’a pas fini. »

Le mot de la fin

Pour moi, ce type d’incidents est plus WTF qui n’importe quelle émission de type Intervilles ou Fort Boyard (mais si, vous savez, le genre d’émission où on force les candidats a progresser sur un escalier ou un plan incliné enduit de savon noir ou gérer leur phobie des insectes ou reptiles. Le genre de truc qui existe en France depuis les années 60s).

Mais pour moi, c’est clairement une motivation pour rester sur Netflix, même si je sais que ça me fait manquer un pan important de la culture populaire japonaise.